Asumi Daigaku
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 « Le vent carresse gentiment tes cheveux. »[Libre.1 pers']

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2 participants
AuteurMessage
Hanastazye Von Ehrlich
Professeur de langue
Hanastazye Von Ehrlich


Nombre de messages : 16
Localisation : Sous ton lit.
Date d'inscription : 31/05/2012

Un peu plus sur vous
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Ce que j'aime le plus: Halysse ; Les fraises ; Les masques .
Ce dont j'ai horreur: Les détonations ; Le sang ; Les cris .

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MessageSujet: « Le vent carresse gentiment tes cheveux. »[Libre.1 pers']   « Le vent carresse gentiment tes cheveux. »[Libre.1 pers'] EmptyVen 1 Juin - 15:28

Tu étais encore assis au milieu de cette pelouse. L'herbe verte caressait doucement le bout de tes doigts alors que les yeux fermés tu laissais couler le vent sur ton pâle visage, soupirant de satisfaction. Tu étais bien ici. C'est vrai que tu avais l'air d'un adolescent perdu, entre tous, mais tu t'en foutais, tu étais bien. Un sourire se dessina sur tes lèvres et tu t'allongeas. Tu laissas ta tête tomber sur le côté, tu gardas les yeux fermés. Mais tu étais tellement bien ici. L'air avait tendance à se faire un peu plus frais qu'à son habitude et c'est à ce moment-là que tu espéras des bras pour te réchauffer, pour te tenir compagnie. C'est aussi à ce moment-là que tu ouvris la bouche pour laisser ta voix sortir, pour lui parler.

« Halysse, mon doux, mon amour ... Viens me donner la main. » Murmuras-tu dans le vide, persuadé qu'il viendra pour toi. Mais comme d'habitude, rien. Après tout, il était mort le beau brun non ? Ton amant n'était plus mais tu ne pouvais le croire, n'est-ce pas ? Parce que tu l'entends toujours. Par moment, il est là, tu le sais, tu le vois. Mais tu ne sais comment lui parler. Alors, tu profites de ces moments de vides sûr qu'il t'entend. Quand il est là, tu es comme mort. Par moment, tu te demandes si ce n'est pas pour te faire souffrir qu'il fait cela, puis tu te dis que non. Ce n'est pas possible qu'il est envie d'une telle chose. C'est simplement que tu l'aimes trop. Que vous vous aimiez trop pour. Et pourtant, tu n'en sais vraiment rien.

Tu soupiras doucement, tu ouvris les yeux, fixas le ciel doucement, fit un sourire puis te redressas sur tes fesses, droit, les mains se remettant à trainer dans l'herbe vert que tu arrachais par moment, par petits bouts. Et maintenant, que pouvais-tu faire ? Aucun cours ne t'attendais, aucun devoir à corriger. Simplement toi. Toi et Halysse. Un sourire orna le coin de tes lèvres. Si seulement il était devant toi, avec toi, dans tes bras, à te serrer si fort qu'il t'en broierait les os. Mais non. Parce que ce n'est pas possible. Ta main passa sur ton visage, tu te frottas les yeux et soupira. « Est-ce que tu crois qu'un jour, je pourrais te revoir sourire ? » . Voilà que tu reparlais seul, comme un enfant qui parle à son ami imaginaire. Voilà que tu te remettais à dire des choses idiotes. Finalement, peut-être qu'il serait mieux que tu meurs non ? Tu secouas la tête doucement puis te levas.

Ce n'était pas la première fois que tu parlais seul, non vraiment, ça t'arrivait même en plein cours. Mais cela faisait rire tes élèves. Tant mieux. Ils ne te prenaient pas au sérieux, bien au contraire. C'était toujours mieux non ? Après tout, tu ne voulais pas qu'on te prenne plus pour un fou que ce que tu n'es non ? Après tout, tu ne voudrais pas finir dans un asile ? Après tout, tu ne voudrais pas te taper la honte. Un démon schizophrène. Schizophrène vous vous en rendez compte ? C'est tout de même un peu ... Bizarre. Enfin, tu t'en foutais en fait. Parce que tu étais bien, toi et ton homme. Enfin, tu l'étais jusqu'à que tu saches que quelqu'un est derrière toi. Derrière ? Non, pas vraiment. Mais pas loin. Il a du tout voir, tout entendre. Ou alors simplement il passait ? Espérons-le. Pourtant, il passa une main dans ses longs cheveux puis se tourna lentement priant un Dieu qui n'existe sûrement pas, pour que cette personne n'ai rien entendu.

« Toi et moi, pour toute une vie
Tes sourires n'ont aucun prix
Mais crois-tu que pleurer c'est facile ?
Aller oublie et doucement, sourit, docile. »
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Gabriel Natsume

Gabriel Natsume


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Age : 31
Date d'inscription : 06/06/2012

Un peu plus sur vous
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Ce que j'aime le plus: Kuro, chanter ♪, le lait choco et les cheveux longs *-*
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MessageSujet: Re: « Le vent carresse gentiment tes cheveux. »[Libre.1 pers']   « Le vent carresse gentiment tes cheveux. »[Libre.1 pers'] EmptySam 16 Juin - 3:53

On marchait depuis ce matin et j’étais complètement épuisé. Faut que je m’étais fait réveiller d’une façon tellement douce que je pouvais qu’être en forme non ? En réalité Kuro m’a réveillé à coups de patte sur le visage, en suite j’ai dû m’extirper du lit bien chaud et doux que j’avais réussi à squatter pour cette dernière nuit avant d’arriver à l’université dont m’avait parlé mon chat. Comme la majeure partie des gens, j’aime mieux dormir dans un bon lit que dans des vieux cartons moisis et détrempé par la pluie.
Je n’avais même pas eu le temps de remercier mon hôte de la nuit, que déjà Kuro s’impatientait ; et depuis on marchait, marchait et marchait…

« Kuroooo ? on est bientôt arrivé ? j’en ai marre de marcher, j’ai mal aux pieds là… »

Décidément j’aimais mieux quand tu te pensais fou, et que tu n’osais pas m’adresser la parole

« Maiiis.. on pourrait au moins s’arrêter deux minutes non ? »

Non

« En plus c’est moi qui te porte »

Tu n’as pas fini de râler un peu là ?

« Non »

Pourquoi ai-je l’impression que les rôles se soient inversés…

Je ne répondais pas et faisais mine de bouder, et tous les passants qui me dévisageaient comme si j’étais un fou.. Quoi t’as jamais vu un gars taper la discussion avec son chat ? Bon effectivement ce n’étais pas si courant…

Au bout de plus d’une heure de marche et de plusieurs jérémiades de ma part, je me laissais tomber sur un banc pour me reposer un peu tout en ignorant la protestation de Kuro. Une fois encore nous avions échangé les rôles, c’était son tour de se plaindre ; de ma mauvaise volonté, du fait que je devrais dormir la nuit au lieu de m’amuser avec mon hôte d’une nuit.. Attention je vous arrête tout de suite, aucune pensée déplacée n’est autorisée. Aussi que ça puisse paraitre, je m’amusais vraiment eux : une partie de carte, un petit squat devant la télé et j’en passe.

Tu t’es assez reposé, on y va dit mon chat avant de sauter sur le sol et de s’éloigner de moi

« T’es fou ? je viens seulement de m’arrêter là »

On y est presque, tu te reposeras une fois arrivé à destination

« Kuroooooo ? »

Quoi encore ?

« Une dernière chose et je me lève »

Laquelle est-ce ?

« J’ai besoin d’un câlin »

Saviez-vous qu’un chat est capable de soupirer ? Je vous assure que Kuro oui. Alors que je sentais qu’il allait m’envoyer promener, prétextant le fait qu’il n’était ni en être humain ni une peluche –comme à son habitude- je prenais les devant en lui faisant mon regard de chat battu.

Tu es plus chat que je ne le suis… soupira-t-il une nouvelle fois avant de sauter dans mes bras pour que je puisse le serrer doucement contre moi.

Après ça nous sommes repartis en direction de l’université où mon chat voulait absolument que j’entre, ce qu’il ne m’avait toujours pas expliqué d’ailleurs.

Et voilà on était perdu.. On devait trouver des bâtiments ayant l’air d’une université, et à la place on se retrouvait dans un bois puis dans une grande plaine. J’avais beau regarder autour de moi, j’étais certain que Kuro s’était trompé de chemin, rien ici ne ressemblait à des bâtiments scolaires, ou bien je n’avais aucune idée de ce à quoi ça pouvait bien ressembler. J’avançais précautionneusement, on ne sait jamais où j’ai pu atterrir, imaginez que je sois sur une propriété privée dont le proprio est un fou furieux qui fait feu sur tous les étrangers, j’en avais presque des frissons.
Je continuais de regarder partout autour de moi quand j’aperçu plus loin, une silhouette allongée sur la pelouse. Je m’en approchais petit à petit, je comptais bien lui demander mon chemin, mais mes pensées étaient toujours tournées vers l’image d’un propriétaire fou portant une carabine. Le personne était à présent assise et arrivé à bonne distance, je pu entendre une sorte de murmure s’élever de là où elle se trouvait sans pour autant comprendre ce qu’elle pouvait raconter. Je trouvais juste que ça avait l’air bien triste.
La personne se passa la main dans ses longs cheveux avant de se retourner pour me faire face, je le regardais fixement parce que oui, il me semblait bien que cette personne était un jeune homme –et avec de superbe cheveux cela dit en passant-.

« Hum… excusez-moi de vous dérangé, mais je pense m’être perdu… Pourriez-vous m’indiquer la route qui mène à l’Asumi Daigaku ? »

Je n’arrivais pas à détaché mon regard de ce jeune homme et surtout de ses cheveux, j’avais beau savoir que c’était déplaisant de fixer quelqu’un comme ça, c’était plus fort que moi. Si je m’étais laissé aller, j’aurais tenté de le toucher, mais je n’allais pas tenté le diable, surtout si il était le propriétaire des lieux.
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